Sigogne

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Sigogne
Sigogne
La mairie de Sigogne.
Blason de Sigogne
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente
Arrondissement Cognac
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Grand Cognac
Maire
Mandat
Jean-Philippe Roy
2020-2026
Code postal 16200
Code commune 16369
Démographie
Gentilé Sigognais
Population
municipale
971 hab. (2021 en diminution de 1,92 % par rapport à 2015)
Densité 44 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 44′ 16″ nord, 0° 09′ 25″ ouest
Altitude Min. 20 m
Max. 91 m
Superficie 22,16 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Cognac
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Jarnac
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Sigogne
Géolocalisation sur la carte : France
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Sigogne
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Sigogne
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Sigogne
Liens
Site web www.mairie-sigogne.fr

Sigogne est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine).

Ses habitants sont les Sigognais et les Sigognaises[1].

Géographie[modifier | modifier le code]

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Carte avec les communes environnantes

Localisation et accès[modifier | modifier le code]

Sigogne est une commune de l'ouest du département de la Charente située à 6 km au nord de Jarnac et 26 km à l'ouest d'Angoulême. Elle est la plus vaste commune du canton de Jarnac.

Le bourg de Sigogne, est un gros bourg, régulièrement bâti, aux rues larges et spacieuses. Il est aussi situé à 14 km au nord-est de Cognac et 9 km au sud-ouest de Rouillac[2].

Il se trouve au carrefour de la D 736, route de Ruffec à Barbezieux par Rouillac et Jarnac, et de la D 15 qui s'en détache pour se diriger vers Cognac.

D'autres routes départementales de moindre importance irriguent la commune et passent par le bourg : les D 1, D 55 et D 75[3].

La gare la plus proche est celle de Jarnac, desservie par des TER à destination d'Angoulême, Cognac, Saintes et Royan.

Hameaux et lieux-dits[modifier | modifier le code]

Les principaux hameaux de la commune sont : la Jarrie dans l'ouest de la commune, Rulle dans le nord, Bois Faucon à l'extrême sud, etc.[3]

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La commune occupe un bas plateau calcaire qui s'abaisse doucement vers l'ouest, et qui appartient au Portlandien (Jurassique supérieur). Dans la carrière de pierre située à l'est de la commune, les strates portlandiennes ont livré l'un des plus beaux fossiles de lépidote d'Europe. Ce poisson du Jurassique vivait dans des milieux lagunaires peu profonds et très salés. D'une longueur d'environ 1,20 m, on distingue très nettement son corps recouvert d'écailles, ainsi que les nageoires[4].

En bordure occidentale, on arrive à la plaine du Pays-Bas, ancienne zone lagunaire du Purbeckien (fin du Jurassique), qui s'étendait vers le nord-ouest et riche en gypse. Une petite zone de grèzes du Quaternaire est située à l'est du territoire communal (Bois Dagnaud)[5],[6],[7].

Le point culminant de la commune est à une altitude de 91 m, situé en limite nord-est. Le point le plus bas est à 20 m, situé sur la limite occidentale le long du Tourtrat. Le bourg, situé sur une faible hauteur, est à 65 m d'altitude[3].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Réseau hydrographique[modifier | modifier le code]

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Sigogne.

La commune est située dans le bassin versant de la Charente au sein du Bassin Adour-Garonne[8]. Elle est drainée par le Tourtrat et par deux petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 6 km de longueur totale[9],[Carte 1].

Ce vaste territoire n'est parcouru par aucun cours d'eau. Seul, le ruisseau intermittent du Tourtrat, affluent de la Soloire donc sous-affluent de la Charente sert de limite à la commune, à l'ouest, pendant quelques kilomètres[3].

Gestion des eaux[modifier | modifier le code]

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Charente ». Ce document de planification, dont le territoire correspond au bassin de la Charente, d'une superficie de 9 300 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin Charente[10]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [11].

Climat[modifier | modifier le code]

Comme dans les trois quarts sud et ouest du département, le climat est océanique aquitain.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Sigogne est une commune rurale[Note 1],[12]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[13],[14].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cognac, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[15],[16].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (88,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (46 %), terres arables (31,1 %), zones agricoles hétérogènes (12,6 %), forêts (6,4 %), zones urbanisées (4 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Sigogne est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[18]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[19].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Sigogne.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 14,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 512 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 9 sont en aléa moyen ou fort, soit 2 %, à comparer aux 81 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[20],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[21].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2013. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[18].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[22].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Les formes anciennes sont Ciconiis en 1298[23], Sigoniis, Ciconiis (non datée, Moyen Âge)[24].

Selon Dauzat, l'origine du nom de Sigogne remonterait à un nom de personne gallo-romain Ciconius (sous-entendu villa)[25]. La forme plurielle semble appuyer l'explication de Talbert, qui évoque le nom commun latin (neutre pluriel) siccanea, signifiant « endroit sec », s'appuyant aussi sur le fait qu'il n'y a aucun ruisseau[26] et que la commune manque d'eau[27].

Histoire[modifier | modifier le code]

On a trouvé, au lieu-dit le Temple, les vestiges d'une bourgade celtique : dans un ancien cimetière, des bracelets en fer, un bracelet en or et des anneaux en fer[28],[29].

La limite nord de la commune est formée par la voie d'Agrippa, dite aussi chemin des Romains ou Chemin chaussé, ancienne voie romaine de Saintes à Lyon[27]. Différents sites à tegulae (la Coulle aux Poids, Bois Girard) indiquent d'ailleurs un habitat gallo-romain relativement important[29].

Au Moyen Âge et sous l'Ancien Régime, cette paroisse relevait directement de la châtellenie de Jarnac.

On trouvait dans le nord de la paroisse le petit fief de Rulle, propriété d'une branche de la famille de Lestang[30].

À la Quantinerie, au sud du bourg de Sigogne, existe un logis, qui appartenait autrefois à la famille de Bonnegens[27],[31].

Pendant la première moitié du XXe siècle, la commune était desservie par la petite ligne ferroviaire d'intérêt local à voie métrique des Chemins de fer économiques des Charentes allant de Saint-Angeau à Segonzac, et qui passait par Mansle, Rouillac et Jarnac.

À cette même époque, les foires se tenaient au bourg le deuxième dimanche du mois[27].

Administration[modifier | modifier le code]

Sigogne a été créée en 1793 dans le canton de Jarnac le district devenu arrondissement de Cognac et le département de la Charente.

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
? ? Jean-Baptiste Montaxier SE Probablement le tout premier maire de Sigogne, car il figure en cette qualité dans un document daté de 1790 et conservé dans les archives municipales de Cognac[32].
? ? Asserin SE Asserin signa en qualité de maire l'inventaire du logis de Rulle établi en 1793.
? 1800 Louis-Philippe de Bonnegens SE Agent municipal représentant Sigogne au sein de la municipalité cantonale de Jarnac (période du Directoire); entre 1795 et 1800, outre Louis-Philippe de Bonnegens, plusieurs personnes figurent dans les documents en cette qualité : Delaborde, Martin, Ranson, Asserin et Guay.
1800 1818 Louis-Philippe de Bonnegens SE  
1818 1830 Philippe de Bonnegens "l'aîné" SE Propriétaire, ancien militaire
1830 1834 Jean Bussac SE Propriétaire viticulteur
1834 1840 François Asserin SE  
1840 1843 Jean Bernard SE  
1843 1846 Philippe Lotte SE Propriétaire
1846 1852 Jean Delage SE  
1852 1860 Jean-Baptiste Delage SE  
1860 1884 Philippe de Bonnegens SE Propriétaire
1884 1904 Gaston Faurichon de la Bardonnie SE Militaire (zouave pontifical), puis propriétaire
1904 1919 Jules Moquet SE  
1919 1929 Octave Robert SE Viticulteur
1929 1944 Henri Daniault SE Viticulteur
1944 1945 Emile Cheneby SE Maire de la municipalité provisoire désignée par Joseph Garnier, chargé des fonctions préfectorales de la Charente
1945 1947 Camille Blanchet SE Viticulteur
1947 1983 Claude Veillon SE Viticulteur bouilleur de cru
1983 1989 Pierrette Delavier SE  
1989 En cours Jean-Philippe Roy SE Viticulteur bouilleur de cru

Fiscalité[modifier | modifier le code]

La fiscalité en 2007 est d'un taux de 15 % sur le bâti, 42,16 % sur le non bâti, et 8,19 % pour la taxe d'habitation.

La communauté de communes de Jarnac prélève la taxe professionnelle au taux 10,26 %.

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[34].

En 2021, la commune comptait 971 habitants[Note 3], en diminution de 1,92 % par rapport à 2015 (Charente : −0,78 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1841 1846 1851 1856
1 2171 1581 3091 3291 3711 3721 3951 4371 469
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
1 5381 5251 5111 4441 2501 1271 1231 0101 009
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
993901869891877884853859930
1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2021
9509148839468961 003961998971
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[35] puis Insee à partir de 2006[36].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 29,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (30,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 29 % la même année, alors qu'il est de 32,3 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 496 hommes pour 492 femmes, soit un taux de 50,2 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,41 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[37]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,2 
90 ou +
1,0 
8,3 
75-89 ans
9,2 
19,4 
60-74 ans
18,8 
26,2 
45-59 ans
24,6 
16,5 
30-44 ans
16,3 
13,7 
15-29 ans
13,8 
14,7 
0-14 ans
16,3 
Pyramide des âges du département de la Charente en 2020 en pourcentage[38]
HommesClasse d’âgeFemmes
90 ou +
2,6 
75-89 ans
11,8 
20,3 
60-74 ans
20,9 
20,9 
45-59 ans
20,5 
16,8 
30-44 ans
16,1 
15,6 
15-29 ans
13,6 
16,4 
0-14 ans
14,5 

Remarques[modifier | modifier le code]

Sigogne, florissante commune viticole au début du XIXe siècle, et qui a compté jusqu'à 1 538 habitants en 1861 a perdu plus d'un tiers de sa population lors de la crise du phylloxéra. Avant cette époque néfaste, Sigogne produisait d'excellents vins rouges, très estimés, qui s'exportaient au loin et s'expédiaient dans tout le centre de la France. Restée stable entre 850 et 950 habitants, sa population vient, en repassant la barre des 1 000 habitants en 2006 de retrouver son niveau de 1901.

Économie[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Sigogne est presque uniquement voué à la viticulture. Ses vins blancs de bonne qualité alimentent les nombreuses distilleries de la région. La commune est classée dans les Fins Bois, dans la zone d'appellation d'origine contrôlée du cognac[39].

Équipements, services et vie locale[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

Sigogne possède une école primaire publique comprenant quatre classes (une de maternelle et trois d'élémentaire). Le secteur du collège est Jarnac[40].

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Patrimoine religieux[modifier | modifier le code]

L'église paroissiale Saint-Martin, de l'ancien diocèse de Saintes, est de style roman ogivé des XIIe et XIIIe siècles ; elle possède une large nef de deux travées, sous berceau brisé en pierre, percées de baies sur les côtés. Le faux carré, sous le clocher, et le chœur rectangulaire, percés de baies en plein cintre au nord, au sud et à l'est, sont voûtés sur croisées d'ogives. Ces voûtes sont portées, ainsi que les doubleaux : à l'ouest par de larges pilastres doublés, entre elles, par les mêmes supports ; à l'est, par un faisceau de colonnes. Au sud du faux carré existe une petite porte. Plusieurs chapiteaux présentent de magnifiques sculptures de griffons, de masques de démons et de têtes humaines.

Sur la façade ouvre un portail en plein cintre à trois voussures ; une longue fenêtre et un pignon surmontent la porte. Les murs latéraux sont renforcés de contreforts doublés ; le chevet est surmonté d'un pignon.

Le clocher rectangulaire a deux étages. le premier est décoré sur chaque face de quatre arcades aveugles ; le second est percé de trois baies encadrées de colonnes aux chapiteaux sculptées. La grande tour de son clocher, remarquable par son architecture, est l'une des plus belles de Charente[27],[41].

Elle est inscrite monument historique depuis 1957[42].

Wikimedia Commons présente d’autres illustrations sur l’église Saint-Martin de Sigogne.

Patrimoine civil[modifier | modifier le code]

Le logis de Rulle.

À trois kilomètres, en suivant la route de Courbillac à Cognac par le Peyrat de Houlette, on découvre sur la gauche le vieux logis de Rulle, présumé être du XVIIe siècle[30]. Sous l'Ancien Régime, il appartenait à la famille de Lestang de Rulle, seigneurs de Sigogne[4]. Cette famille a compté en son sein des ancêtres de Madame de Maintenon et de l'écrivain Agrippa d'Aubigné[43].

De nombreuses fermes, inscrites mais non classées, recensées par la base Mérimée sont du XVIIIe siècle et du début du XIXe siècle[44].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason Blasonnement :
D'azur au chevron d'or accompagné en chef de deux étoiles d'argent et en pointe d'une cigogne arrêtée du même, becquée et membrée de gueules, le bec vers la pointe du chevron, au chef losangé d'or et de gueules.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Sigogne » sur Géoportail (consulté le 22 juin 2022).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Site de la mairie, « Cela concerne un Sigognais », (consulté le ).
  2. Distances orthodromiques prises sous ACME Mapper
  3. a b c et d Carte IGN sous Géoportail
  4. a et b Jean-Maurice Durand, Sigogne, un village sans histoires, éditions du GREH (Groupement de recherches et d'études sur l'Histoire de la Charente),
  5. Carte du BRGM sous Géoportail
  6. Visualisateur Infoterre, site du BRGM
  7. [PDF] BRGM, « Notice de la feuille de Matha », sur Infoterre, (consulté le ).
  8. « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le ).
  9. « Fiche communale de Sigogne », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Poitou-Charente-Limousin (consulté le ).
  10. « SAGE Charente », sur gesteau.fr (consulté le ).
  11. « Caractéristiques du SDAGE Adour-Garonne 2022-2027 », sur occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  14. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  15. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  18. a et b « Les risques près de chez moi - commune de Sigogne », sur Géorisques (consulté le ).
  19. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  20. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  21. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Sigogne », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  22. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente », sur charente.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
  23. Jean Nanglard, Livre des fiefs de Guillaume de Blaye, évêque d'Angoulême [« Liber feodorum »], t. 5, Société archéologique et historique de la Charente, (1re éd. 1273), 404 p. (lire en ligne), p. 73
  24. Jean Nanglard, Pouillé historique du diocèse d'Angoulême, t. III, Angoulême, imprimerie Despujols, , 582 p., p. 445
  25. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1re éd. 1963), 738 p. (ISBN 2-85023-076-6), p. 657.
  26. Jean Talbert, Origine des noms de lieux, 1928
  27. a b c d et e Jules Martin-Buchey, Géographie historique et communale de la Charente, édité par l'auteur, Châteauneuf, 1914-1917 (réimpr. Bruno Sépulchre, Paris, 1984), 422 p., p. 378
  28. F. Marvaud, Répertoire archéologique du département de la Charente, 1863, Bulletins et mémoires de la Société archéologique et historique de la Charente.
  29. a et b Christian Vernou, La Charente, Maison des Sciences de l'Homme, Paris, coll. « Carte archéologique de la Gaule », , 253 p. (ISBN 2-87754-025-1), p. 138
  30. a et b « Logis de Rulle », notice no IA00042663, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  31. « Logis de la Quantinerie », notice no IA00042662, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  32. Biard, R.; Les débuts de la Révolution dans le Cognaçais; Annales du GREH numéro 10; 1989
  33. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  34. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  35. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  36. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  37. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Sigogne (16369) », (consulté le ).
  38. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département de la Charente (16) », (consulté le ).
  39. « Décret n° 2009-1146 relatif à l'AOC Cognac », sur legifrance, (consulté le ).
  40. Site de l'inspection académique de la Charente, « Annuaire des écoles » (consulté le ).
  41. « Église Saint-Martin (notice) », notice no IA00049626, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  42. « Église Saint-Martin », notice no PA00104517, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  43. Jean-Maurice Durand, Les racines sigognaises de la reine secrète, éditions Pays et Terroirs,
  44. « Sigogne », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]